Le Comité de Normalisation devant sortir le football béninois de sa léthargie a été officiellement installé sur demande de la Fifa, le mercredi 11 novembre 2015, au siège de la Fédération béninoise de football sis à Djassin à Porto Novo. Au terme de cette installation Rafiou Guy-Charles Paraiso son président s’est prêté à nos questions. Du plan d’action du Comité dont il a la direction en passant par sa relation avec la fédération dirigée par AnjorinMoucharaf et sa contribution dans la crise 2010, le président n’a rien omis. Mais il a demandé au public sportif de faire confiance aux membres du dit Comité.

En tant que président du Comité de Normalisation du football béninois, dites-à nos lecteurs quel sera votre plan d’action ?

Le plan d’action ne sera pas inventer. La mission qui nous a été assignée par la Fifa a déterminée des points essentiels. Le premier c’est de réconcilier la famille du football. Il faut donc que tous les acteurs du football qui ne se parlaient pas et qui sont au cœur de la crise puissent être entendus. Et qu’on fasse des démarches pour les réintégrer ; les convaincre de la nécessité de se mettre ensemble pour bâtir le football béninois. C’est bien après cela que nous allons aller à l’essentiel. C’est-à-dire mettre en place des structures statutaires pour pouvoir permettre d’aller à l’organisation d’un nouveau comité exécutif de la fédération. Mais avant cela il faut gérer les affaires de la fédération, il faut gérer les équipes nationales, il faut relancer le championnat, dans un bref. Puisque le délai qui est imparti est très court. Il va falloir que nous mettions en place un championnat ne serait-ce que de courte durée, pour permettre de faire rouler le football, afin que les membres actifs de la fédération puissent être ceux qui seront appelés à participer au congrès, tout cela dans l’ambiance de réconciliation parce que c’est l’équation siné-qua-none qu’il faut résoudre avant d’espérer aller à la mise en place du comité de réconciliation.

Comment comptez-vous donc travailler pour que le Bénin sportif soit rassurer, puisque vous aviez été dans un passé récent l’avocat de la fédération béninoise de football au temps de AnjorinMoucharaf ?

Je vous en remercie, c’est une occasion que vous m’offrez de régler une fois pour toute cette polémique. Je ne voudrais pas raconter l’histoire, mais je voudrais porter à l’attention du public sportif que vous avez quelqu’un qui sais prendre la mesure des choses. Des responsabilités qui lui sont confiées. Je n’aimerais pas rappeler que je n’ai jamais été l’avocat personnel du président AnjorinMoucharaf. J’ai été comme vous venez de le dire si bien, l’avocat de la fédération béninoise de football dans la période de crise en 2010. Et pour la petite histoire, lorsque la fédération était entrée dans cette crise, c’est l’honorable Augustin Ahouanvoéble qui connaissant mes aptitudes à aider la fédération à régler ce conflit qui m’avait fait appel. Je ne connais ni d’Adam ni d’Eve le président AnjorinMoucharaf. C’est par le truchement de l’honorable Augustin Ahouanvoebla que j’ai été rappelé à faire valoir mes compétences pour le compte de la fédération et c’est dans cela que j’ai géré avec eux la crise au sein de la fédération en 2010.

Un appel à l’endroit du public sportif ou des férus du cuir rond ?

C’est un appel à la confiance, un appel à croire aux membres de ce Comité de Normalisation qui a été mis en place par la Fifa. Parce que nous rêvons tous d’un football rayonnant qui fonctionne dans la paix et dans la concorde. On a besoin de cette paix, on a besoin véritablement de cette réconciliation, parce que sans réconciliation, je vous le dis rien n’est possible. Mais le Bénin peut toujours étonner et je sais compter sur le public sportif béninois pour nous soutenir. Merci….